mercredi 2 décembre 2015

Chroniques de Pemberley - Marie-Laure SébireAux Editions Chiado - 555 pages



Ma très chère Jane, 

Je viens de passer un moment délicieux et ceci, à ton grand étonnement je n'en doute pas, grâce à toi. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un livre qui s'intitule "Chroniques de Pemberley" ... Oui, c'est bien de ton Pemberley dont il s'agit . 
Je l'avais remarqué grâce à sa couverture, Pemberley dans toute sa splendeur. Ce sont les Editions Chiado qui m'ont donné la chance de le lire et surtout de pouvoir t'en parler et je les en remercie grandement.

Ce livre est exquis, vraiment. Très "Old British" et pourtant écrit par une française, qui plus est, de mon époque. Je pense que tu aurais aimé cela d'ailleurs, mais je pense surtout que tu aurais aimé découvrir ce que ta chère Elizabeth est devenue ...
Permet moi de te raconter ma découverte, une suite de ton "Orgueil et préjugés" qui je dois bien te l'avouer, m'avait un peu laissé sur ma fin. 

Nous y retrouvons donc Elizabeth et mon cher Darcy ...
Comme tu le sais j'ai toujours eu un petit faible pour lui et ce livre n'a été que bonheur pour moi tout au long de ma lecture. Il y est tour à tour mari aimant, père attentionné, maître de Pemberley, chef de famille/de clan, aristocrate (parfois coincé et orgueilleux, ce qui fait tout son charme, tu ne me démentiras pas sur ce point), ... 
On les découvre jeunes mariés et nous les suivons tout au long de leur vie à Pemberley. Eux, leurs enfants, leurs petits-enfants, sans oublier les neveux et nièces, les oncles et tantes, les cousins ... Une grande fresque familiale avec ses joies et ses peines. La vie d'une famille à travers cette époque que j'affectionne tant.
On y parle beaucoup "mariage" et il est plaisant de voir combien Darcy, malgré son côté très "vieille aristocratie" peut passer outre son caractère et ses principes pour le bonheur de ses enfants (et de sa femme). Même si malgré tout, il reste attaché à ses principes et aux convenances de l'époque. Ce qui évidemment met un peu de piquant à ce roman !
Elizabeth reste égale à elle-même, même si je l'ai trouvée moins "présente" que dans ton manuscrit. J'ai aimé ressentir leur bonheur, leur amour, ... 
La découverte de leur descendance est elle aussi un pur bonheur. Chaque enfant, neveu, cousin, à son caractère, son destin ... Même si j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver dans cette grande famille.

On y retrouve également l'évolution de la société avec ses progrès techniques mais aussi avec ses changements de mentalité, de mœurs. Ce qui comme tu t'en doutes, amène son lot de remise en question, ou pas malheureusement, chez les aînés. Et qui donne l'envie de découvertes, de vivre autrement chez la génération suivante ... Et là aussi, où pas !
Tout ceci faisant le charme de l'aristocratie anglaise de l'époque.

Ma très chère Jane, 
tu n'as eu que finalement peu de temps pour écrire toutes les histoires que tu comptais nous raconter. Mais je pense que tu aurais beaucoup aimé celle-ci, même si tu aurais certainement préféré l'écrire toi-même (clin d'oeil !)

Avec toute mon affection, 
BL

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