lundi 17 octobre 2016


La double vie de Jesus - Enrique Serna
Editions Métailié


Quatrième de couverture :
La ville de Cuernavaca est une poudrière dont tous les niveaux ont été infiltrés par les narcotrafiquants. La vie quotidienne est ponctuée par les échanges de coups de feu, la découverte de cadavres décapités, les cartels se disputent la place. Comment un homme disposé à défendre ses convictions jusqu'au bout, à mettre en pratique ses idéaux de légalité et de justice, peut-il se battre sur ce terrain miné ? Jesús a su, malgré la corruption ambiante, se tenir à l'écart des factions qui utilisent le pouvoir à des fins personnelles. Et il pense qu'il peut accéder à la mairie. Il va se retrouver dos au mur, pris entre les pouvoirs institutionnels et le crime organisé : menaces de mort, tentatives de corruption, scandales médiatiques, enlèvements, vengeances sanglantes? Mais dans le même temps il découvre l'amour de sa vie, un amour interdit et scandaleux, fatal pour la réputation d'un homme politique. Avec un humour ravageur, cruel comme la réalité qu'il décrit avec un incroyable sens du suspense, Enrique Serna écrit un roman d'amour fou où la morale des apparences s'effondre devant l'ouragan de la passion.
                     


Si je te dis Mexique ... A quoi tu penses ?

Ami lecteur, il n'est pourtant pas question ici de sombreros, de tequila ou autres pinatas ! Nous sommes ici plongés en pleine campagne municipale dans une petite ville du Mexique !

Avec d'un côté le gentil fonctionnaire comptable qui n'a rien à se reprocher, qui est reconnu pour sa droiture et son travail acharné à traquer les choses pas très nettes. Il s'appelle Jésus mais je t'assure que cela n'a rien à voir avec le fils de l'autre ! Quoique, je me demande tout de même si ce choix de prénom était si innocent ! Une femme, deux enfants jusqu'à ce que tout ce beau schéma s'écroule et qu'il fasse la rencontre de Leslie, transexuel(le) bipolaire, prostituée et camée et qu'il en tombe raide dingue.
Et de l'autre, les politiciens véreux, les flics corrompus, l'administration pourrie jusqu'à l'os. Tout ceci avec l'aide et l'argent des deux bandes de narcos qui mènent la danse.
Au milieu, se trouve la population, pauvre, soumise, apeurée mais qui bien évidemment à le sang chaud comme tout bon mexicain qui se respecte.

Le décor est planté et évidemment vu comme ça, on a un peu l'impression que Superman arrive sur son cheval blanc et va sauver le monde en détresse !

Sauf que ... Il ne suffit pas d'agiter le doigt et de dire, c'est pas bien ce que vous faîtes !
Sauf que ... Jésus est un homme quasi seul face à la malhonnêteté, la corruption, la violence, le manque d'humanisme/d 'humanité, le conservatisme, ...
Sauf que ... Jésus tombe amoureux et que ne fait-on pas par amour !?
Sauf que ... l'homosexualité ne passa pas vraiment comme une lettre à la poste là-bas (et ailleurs aussi malheureusement !!!)

Ce livre est assez déroutant (sans doute ne suis-je pas habituée à cette plume Mexicaine;) ! ). C'est rythmé, parfois cru, sans langue de bois, piquant ... J'ai aimé tous ces personnages hauts en couleur, à la limite de la caricature. Je suis attachée à Leslie, J'ai souffert et espéré avec Jésus.

On se demande vraiment si le Mexique est aussi pourri que ça !! On se dit que ce pays est perdu et qu'il n'y a certainement aucune issue. J'espère juste qu'il y a des gens comme Jésus qui travaille dur pour changer ça.

Une jolie découverte à lire !

Ma note : 3.5/5

N.B : Merci Babelio et Métailié ;)



dimanche 4 septembre 2016

 
L'heure de plomb - Bruce Holbert
Editions Gallmeister - "Collection" Nature Writting

                                     
 
 
Quatrième de couverture :

Hiver 1918. L'’État de Washington connaît, durant un bref instant, l'’Apocalypse : l’un des pires blizzards de l'’histoire du pays balaie tout sur son passage. Perdus dans la neige, pétrifiés par le gel, deux jumeaux de quatorze ans, Luke et Matt Lawson, sont recueillis in extremis par une femme qui tente de les ranimer à la chaleur de son corps. Seul Matt reprend vie. Le lendemain, le voilà devenu un homme, trop tôt et malgré lui. Car le désastre l’'a également privé de son père, le laissant à la tête du ranch familial. Labeur, amour et violence, autant de découvertes pour Matt, désormais seul face à la beauté sauvage de cette terre, tentant de maintenir l'’équilibre fragile entre les êtres qui l'’entourent.

Dans une langue puissante et incarnée, L'’Heure de plomb conte la plus dure leçon que l’'Ouest donne aux hommes, celle de la confrontation avec les forces brutes de la nature, au fondement même du mythe américain.

 
                                                         
 

Ce bouquin est une pépite !

Si je vous dit « Le fils » de Meyer, « Django » de Tarantino (oui je sais je vous bassine avec ce film, mais je l'aime trop ;) !), la neige dans « Retour à Cold Mountain » de Minghella, Clint Eastwood dans je ne sais plus quel western ... Et j'y ajoute l'expression « brut de décoffrage » !
Voilà quelques images/mots qui me sont venus à l'esprit en lisant ce bouquin. Que ce soit pour l'ambiance, les héros, les paysages, l'histoire, les lieux, les protagonistes, l'époque, le climat ...

Le quatrième de couverture vous met tout de suite dans l'ambiance :
Hiver 1918 ... l'un des pires blizzards ... des jumeaux perdus ... une femme qui tente de les ranimer à la chaleur de son corps ... devenu un homme trop tôt ... Labeur, amour et violence ... beauté sauvage de cette terre ... équilibre fragile entre les êtres ...
Tout est dit.

Je me suis donc lancée dans l'aventure et j'y ai suivi Matt.
De ses malheureux 14 ans jusqu'à la fin de sa vie. Matt et tous les autres. Linda, Wendy, sa mère, Roland, Jarms, Lucky, ... Eux et leur vie, misérable ou non (chacun son point de vue) dans l'Ouest, celui avec un grand O.
Celui où la nature, la terre font partie intégrante de ta vie. Celui ou quand tu te lèves le matin, tu vas pas pouvoir faire sans lui. Et tant pis si c'est dur, si c'est cruel, si il te bouffe, si il t'en fait voir. T'as pas le choix, c'est marche ou crève . A toi d'en tirer le meilleur ... Ou pas !
Mais heureusement, il te le rend bien (en général!) même si tu n'en es pas conscient. Il fait de toi un homme, un vrai. Enfin disons plutôt qu'il PEUT faire de toi un homme, un vrai, à toi de voir !

Alors vous allez me dire, c'est quoi un homme, un vrai ?!
Et bien comment vous dire ...;)
Ici, ce sont des hommes et des femmes qui, malgré tout ce qu'ils endurent, tout ce qu'ils vivent sont capables de trouver au fond d'eux cette petite lueur qui pour certains s'appelle amour, pour d'autres amitié, ou pour d'autres pardon ou générosité.
Et ça, j'adore ! Cette petite goutte d'humanité qui peut parfois être bien cachée sous la dureté ou la froideur, obstruée par une nature hostile.

Mais tout cela, vous ne le saurez qu'une fois le bouquin terminé, parce qu'il cache bien son jeu.
Il prends son temps (comme un ado ;)!), monte en puissance (comme un homme) et se termine dans la paix (comme la vie, enfin ... on l'espère tous !)

A découvrir absolument !

Ma note : 4,5/5
     

Un tout grand merci à Léa Touch Book et aux Editions Gallmeister de m'avoir permis de découvrir cette histoire ...                            

samedi 27 août 2016

Parmi les loups et les bandits - Atticus Lish
aux Editions Buchet/Chastel
 
 
 
 
C'’est dans un New York spectral, encore en proie aux secousses de l’après-11 Septembre, que s'’amorce l'’improbable histoire de Zou Lei, une clandestine chinoise d'’origine ouïghoure errant de petits boulots en rafles, et de Brad Skinner, un vétéran de la guerre d’'Irak meurtri par les vicissitudes des combats. Ensemble, ils arpentent le Queens et cherchent un refuge, un havre, au sens propre comme figuré. L'’amour fou de ses outlaws modernes les mènera au pire, mais avant, Lish prend le soin de nous décrire magistralement cette Amérique d’'en bas, aliénée, sans cesse confinée alors même qu’'elle est condamnée à errer dans les rues. Il nous livre l'’histoire de ces hommes et de ces femmes qui font le corps organique de la grande ville : clandestins, main-d'oe’œuvre sous-payée, chair à canon, achevant sous nos yeux les derniers vestiges du rêve américain.


                                           


En voilà une chronique bien difficile à vous livrer ! J'ai beaucoup aimé au final mais ... Comment vous dire ...

La rencontre improbable de deux gentils paumés qui, on peut le dire, n'ont pas vraiment bcp de chance dans la vie. On pourrait croire que l'on est dans le gros cliché (en fait on y est, mais c'est pas grave !). Le soldat qui revient d'Irak et qui a de gros soucis à se faire avec sa petite santé mentale (physique aussi mais il s'en tire finalement pas trop mal). La chinoise en situation illégale qui se fait exploiter dans des "restos qui n'en n'ont que le nom, qui dort dans une cage à lapins (et encore, je connais certains lapins qui sont mieux logés). On ajoute à cela un New-York des plus que bas-fonds et le décor est planté.
Mais ne vous arrêtez pas à cela ...

Voilà donc un pitch qui me plaisait et que j'ai aimé jusqu'à la fin.
Top la fin d'ailleurs ;)
Sauf que ... Un trop plein de descriptions m'a rendu la lecture un peu indigeste ! Je me doute bien qu'Atticus a abusé de son sens du détail pour plomber l'ambiance et là je dis bravo ! Bien joué ! On y est dans le fond du fond, dans la misère, l'alcool, la violence, la crasse, la pauvreté, ... et c'est vrai qu'il fallait s'y mettre dans cette ambiance pour bien ressentir toute la détresse de Skinner et de Zou lei. Mais bon ... "Trop is te veel" comme on dit chez nous ! Parfois, j'avoue avoir passé des passages foisonnants de détails, qui à mon humble avis ne servaient à rien pour faire avancer le schmilblik. Moi je voulais (juste) savoir ce qui allait leur arriver, à tous les deux ... Et c'est cela qui m'a manqué (rassurez-vous, on sait à la fin !) ! Il faut bien avouer que cela manquait tout de même d'un peu d'animation ;)

ET donc, j'ai aimé les personnages, l'écriture (elles étaient bien les descriptions, juste trop longues et trop nombreuses à mon goût !), l'ambiance, ... Et pour un premier roman, il a fait tout de même très fort l'ami Atticus. Juste revoir un peu ses proportions et son prochain roman sera à tomber ;)

Ma note : 3.5/5

Belles Lectures les gens !

lundi 25 juillet 2016

 
Les douze tribus d'Hattie d'Ayana Mathis

Aux Editions Gallmeister


                     

Quatrième de couverture :

Gare de Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie en compagnie de sa mère et de ses sœurs pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l'énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtrons de ce mariage. Douze enfants, douze tribus qui égrèneront leur parcours au fil de l'histoire américaine du XXe siècle. Cette famille se dévoile peu à peu à travers l'existence de ses fils et de ses filles marqués chacun à leur manière par le fort tempérament de leur mère, sa froide combativité et ses secrètes failles.
Les Douze Tributs d'Hattie, premier roman éblouissant déjà traduit en seize langues, a bouleversé l'Amérique. Telles les pièces d'un puzzle, ces douzes tribus dessinent le portrait en creux d'une mère insaisissable et le parcours d'une nation en devenir.

                       
 

 


Ami lecteur, si tu crois trouver dans ce livre une "saga familiale légère qui parle de ségrégation, d'amour, de secret de familles, etc" parfait pour la plage (comme le quatrième de couverture peut le laisser croire) ...
Passe ton chemin ... Quoique !
 
Les douze tribus d'Hattie, est  à première vue, une sorte de recueil de nouvelles qui traitent de ces sujets (mais pas de la plage ;) !), mais c'est évidemment bien plus que cela !
C'est une histoire qui couvre presque tout le 20ième siècle, l'histoire  d'Hattie, celle d'une Femme qui a une ribambelle d'enfants.
Chacun des 10  chapitres reprend un bout de vie de ces enfants, chacun à une époque différente. On traverse donc l'histoire des Etats Unis à travers les yeux d'une famille noire mais aussi très pauvre.
Chaque "nouvelle" aborde une thème. Que ce soit la folie, la guerre, la mort d'un enfant, la ségrégation, ... mais surtout chaque nouvelle nous parle d'Hattie, nous raconte sa vie à travers les yeux de ses enfants, de ses sœurs, de son mari ...
 
Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus, je vous laisse découvrir la vie de chacun et la vie d'Hattie.
 
Sachez seulement qu'elle est loin d'être la "mama" comme on aime s'imaginer la mère d'une famille nombreuse, débordante de bonheur, d'amour et de bons sentiments.
Hattie a été mère sans l'avoir décidé, et pas qu'une fois en plus.
Alors oubliez la mère aimante, qui joue avec ses enfants, les dorlote. Elle les aime oui, mais elle a du mal à gérer 10 enfants, un mari qui n'en touche pas une, la pauvreté qui est là tout le temps, partout et qui les accompagne tout au long de leur vie à tous. La pauvreté et bien évidement la ségrégation qui est, elle aussi omniprésente. En fait Hattie, elle a juste le temps de chercher comment continuer à les nourrir,  alors pour la tendresse et les câlins, faudra repasser plus tard !
Ses enfants l'aiment ... ou pas, chacun ayant une relation bien à lui avec elle. Et Hattie, avec le temps et les années va apprendre à composer avec.
 
Un très bon premier roman dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer. Sans doute à cause du style (des nouvelles) ... A chaque chapitre, même si on y retrouve Hattie, il me fallait un peu de temps pour me remettre en selle ! Et peut-être aussi à cause d'Hattie elle-même. On hésite parfois entre amour et haine, un peu comme ses enfants quoi !
 
Mais quel voyage, quelle vie ... Une traversée du siècle et des états Unis, même si c'est plutôt avec ses mauvais côté !
Jolie découverte ...

Ma note : 3.5/5
 
Belles lectures !

dimanche 24 juillet 2016

Lectures du mois de Juin ...
 
Un mois fructueux au niveau lecture ... Mais avec lequel j'ai eu une petite overdose de "chronique" ...

Si tu cliques sur l'image, soit tu auras le quatrième de couverture, soit ma chronique !

                      http://lesbl.blogspot.be/2016/06/ce-quils-nont-pas-pu-nous-prendre-ruta.htmlhttp://lesbl.blogspot.be/2016/06/baad-cedric-bannel-robert-laffont-la.html http://lesbl.blogspot.be/2016/06/la-sixieme-corde.html
 
3 très belles lectures dans un genre très différent !
Sepetys : un livre catalogué jeunesse mais qui franchement s'adresse à tout le monde. Lu quasi d'une traite, un sujet difficile mais qu'il est O combien nécessaire de continuer à aborder
Bannel : une découverte que j'ai dévorée et que je recommande chaudement ! Un thriller/polar pas comme les autres avec un personnage auquel je me suis vraiment attaché.
Karro : une proposition que j'ai acceptée et que je ne regrette pas. Un road-movie entre potes mais qui est bien plus que cela. Et il y a même une bande son 
 
 
 

Bryan : Gagné lors d'une Masse Critique Babelio, il a fait le job ! J'ai passé un très bon moment malgré quelques grosses ficelles et un style que je vais cataloguer de "facile".
Cook : C'est un style ... Noir, rétro ... Que j'ai découvert et que j'ai apprécié.
  
 
http://www.babelio.com/livres/Anouilh-Antigone/1724


Le classique de chez classique, lu pour ne pas mourir idiote ...
Une vraie tragédie ;)
Y a pas à dire, on savait vivre à l'époque !
 
 
                                                                 http://lesbl.blogspot.be/2016/06/une-heroine-americaine-benedicte.html

Livre qui n'est déjà plus dans ma mémoire, sauf pour ce que j'en ai appris sur "Tupperware"
 
 
 http://lesbl.blogspot.be/2016/06/lattrape-curs-j.html
Un abandon, chose extrêmement rare chez moi ! Mais là vraiment, j'ai pas
pu ... J'ai trouvé cela d'un ennui trop profond ;)

mardi 19 juillet 2016

 
Les mariées du Blitz - Helen Bryan
Amazoncrossing
                                                           
 
                                                            

Quatrième de couverture :
La guerre fait rage aux portes de l'’Angleterre, et c’'est toute la petite bourgade de Crowmarsh Priors qui se trouve ébranlée. Avec l’'arrivée des enfants londoniens de la capitale, les raids aériens, le rationnement… les habitants s'’organisent dans leur nouveau quotidien. Parmi eux, cinq femmes noueront une amitié indéfectible malgré les épreuves de la guerre.

Qu'’elles soient fille du révérend au coeœur brisé par la rupture de ses fiançailles, jeune Américaine fraîchement arrivée au village, évacuée de Londres en quête d’'une nouvelle vie, réfugiée juive, ou encore jeune londonienne intrépide, leur amitié les changera à jamais et leur loyauté les unes envers les autres ne flanchera pas.

Cinquante ans plus tard, quatre d’'entre elles retournent au village pour les commémorations du 8 mai 1945. Mais célébrer la fin de la guerre ne les intéresse pas : elles reviennent pour venger la cinquième.
 

                                                        



 
C'est un livre "Good job" comme je les appelle ! Ceux qui "qd tu les lis, te font oublier le reste" même si ils ne te laisseront pas un souvenir marquant.

Un peu plus de 750 gr pour plus de 500 pages.
C'est du lourd, au sens propre (pas toujours très pratique d'ailleurs) ... Mais je peux vous dire qu'on en a pour son argent (même si je l'ai reçu grâce à l'opération Masse Critique ;) !) Merci Babelio et merci Amazon Crossing !
Oui, oui, vous avez bien lu, Amazon Crossing. Je ne savais absolument pas qu'ils se mettaient à l'édition ... comme ils ne payent pas les frais de port, je suppose que le poids n'est pas un problème pour eux ;) ! Oups !

Pour ce qui est du sens figuré (vous suivez ?), c'est moins "lourd" (voir léger parfois) mais j'ai passé un très bon moment avec ce bouquin.
Parfois un peu brouillon, j'ai eu un peu de mal au début avec tous ces personnages/pays/situations.
Parfois un peu "facile" mais il fait le job ! On suit ces filles/femmes au travers de la guerre, et vous vous doutez que bien évidemment ce n'est pas simple tous les jours.
Bref, on lit ce livre sans s'en rendre compte, les pages défilent et on avance à travers cette guerre, au travers de ces destins de femmes très différentes mais qui ont toutes un seul et même espoir, voir la fin de cette guerre.

Petit bémol, la fin ... Pas mauvaise mais franchement "peut mieux faire" ! Un peu expédiée, et avec un style qui ne colle pas vraiment avec le reste.
A mon avis, le poids maximal était atteint ;)



Ma note : 3.5


 Belles lectures les gens !

jeudi 14 juillet 2016

 
 
Moins présente sur le net depuis quelques temps ...
pour cause de réflexion profonde (ou pas !) 
                                                                              



Un constat : Depuis la création de ma page FB ainsi que celle du blog, je passe plus de temps à zieuter à gauche ou à droite, à l'affut de nouveaux livres, de concours, de likeurs/euses, d'idées pour trouver le post qui pouvait faire le buzz, etc ...
Me mettant une pression bien inutile pour être dans les temps pour le bilan du mois, pour chroniquer le plus de livres possible, pour savoir combien de vues ou de likes j'allais récolter après tel ou tel post ...

La lecture est et doit rester un plaisir ...

Mais tout cela ne me ressemble pas trop ! Moi, mon truc, c'est lire, découvrir de nouveaux livres/auteurs, et pouvoir papoter de tout cela.
Pas de perdre du temps à des choses qui finalement ne m'apportent pas grand chose.
La lecture est et doit rester un plaisir ...
 
 
Résultats des courses : je lis moins et trouve de moins en moins de plaisir à publier telle ou telle chose/photo/post, prenant cela comme une obligation finalement !  

La lecture est et doit rester un plaisir ...

J'ai donc remis mes pendules à l'heure, à ce niveau du moins. J'ai repris du temps pour lire, j'ai arrêté de me sentir obligée de chroniquer systématiquement mes lectures, ... et j'ai l'impression d'avoir un poids en moins sur les épaules, et du coup, je me sens beaucoup plus légère !

C'est bête hein !?

La lecture est et doit rester un plaisir ...

Ceci est juste une mise au point et ce n'est pas la fin de "Belles Lectures Les Gens !" (j'entends déjà votre soupir de soulagement ... ou pas ;) !), je m'amuse tout de même beaucoup, j'ai fait de jolies rencontres (que je compte entretenir !), et j'ai découvert un monde de ouf, la bookosphère ! Et je ne veux pas quitter tout ceci.
Je fais juste une petite mise au point personnelle, une sorte de mise à niveau ! Je cherche une autre manière de fonctionner, qui me convient mieux ...
Je suis depuis peu sur Instagram et j'aime assez ce système de "une photo et juste qques mots", à suivre donc ...

Et vous, comment vivez vous cotre présence sur la bookosphère ?

 
 
 
 
 

jeudi 23 juin 2016

 La sixième corde . 96 - Caroline et Benjamin Karo
Sur Amazon mais bientôt chez ???

                         

Quatrième de couverture :
Certains matins, la vie vous laisse sacrément seul. Seul devant vos choix, avec vos doutes, face à l'avenir et, parfois pire, confrontés à votre histoire. Qu'avais-je décidé cette nuit-là ? Difficile de le dire?, mais je savais que j'avais une semaine pour évacuer douze années de mon passé, une semaine à vivre sans modération, une semaine pour préparer mon futur avec Emma. L'heure était venue de faire une valise, pleine de mes trois meilleurs amis, de Doliprane et de la bande originale du plus capital des road trips de ma vie.

 
                            


Pas loin du coup au cœur là ...

Prenez 4 potes, amis à vie à la mort.
Il y en a un qui va, peut-être, se marier et veut faire table rase du passé pour mieux vivre sont futur. Son plan : revoir ses ex, faire le point sur le pourquoi du comment, en tirer des conclusions pour pouvoir vivre pleinement la suite.
Alors il embarque les 3 autres, et nous voilà parti pour une semaine de ouf en leur compagnie (j'en ai encore le foie tout retourné ;)! )

Qu'est-ce que j'ai aimé voyager, rire, draguer, chambrer, aimer, pleurer, bouffer, espérer, attendre, imaginer, vivre, boire, causer, délirer, ... avec eux.
Benjamin (et Caroline) Karo(que je remercie !) me l'avait vendu comme (...) "c'est que ce roman ne se lit pas, il se descend comme un petit verre de vin blanc (ndlr : plutôt la bouteille !) au soleil couchant, et que le temps s'arrête pour un tout petit instant quand on pose les yeux sur lui"
Ce live c'est cette parenthèse qu'on aimerait tous se faire. Se confronter à notre passé pour pouvoir mieux affronter notre présent/futur. Et si c'est en passant par une semaine de road movie avec des potes, moi je dis "en voiture Simone" !

Alors oui, c'est un style ... Qui peut être parfois être un peu limite pour certains mais qui colle bien avec l'histoire. Faut aimer les virées entre Mecs, être plutôt du genre festif, aimer refaire le monde jusqu'à pas d'heure, avoir la boîte de Maalox/Doliprane/etc à portée de main, ...
Il y a donc bien évidemment de la bringue mais il n'y a pas que ça ... En grattant un peu, le message de chacun est un peu plus profond que le fond d'une bouteille. A vous de le découvrir !

Il m'a juste manqué une petite chose dans ce trip. C'est la bande son ! Oh il y en a bien une (je vous laisse découvrir les goûts musicaux de certains !) mais j'ai du mal à imaginer ces 4 mecs, traversant la France, sans une bande son qui déchire ...

Ha oui et ... A quand la suite ? Papier ou sur grand écran ;) !?

Ma note : 4/5

lundi 20 juin 2016

 
L'attrape-Cœurs - J. D. Salinger
Pocket
 
 
Quatrième de couverture :
Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, "L'attrape-coeurs", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.
 
Comment vous dire ... Chose extrêmement rare chez moi, j'ai arrêté ma lecture, après plus de 120 pages tout de même ! Je n'en pouvais plus de cette platitude digne d'un relief de mon pays ;) ! Qu'est-ce que je me suis ennuyée !
Je lui mets tout de même deux étoiles parce que soyons honnête, c'est tout de même bien écrit !

Alors ...

- Soit je suis trop vieille (et donc loin de l'adolescence, ce qui n'est pas totalement faux !) pour pouvoir apprécier ce livre. Pour tout vos dire, Holden me tapait profondément sur le système ! Ses "et tout", ses "bicause", ... Je ne pouvais plus les supporter.

- Soit je ne suis pas assez "Serial Killeuse", puisqu'il paraît que c'est leur livre préféré ! Moi je dis que c'est à cause de ce livre qu'ils le sont devenus ;)!!

- Soit je suis passée à côté (mais fort fort fort loin tout de même !) juste pour cause d'état d'esprit qui n'était pas en phase avec l'auteur, son message, son époque ...

- Soit je n'ai rien compris mais je me demande tout de même si il ne date pas un peu moi ce bouquin et surtout si parmi les millions de critiques dithyrambiques, une bonne partie ne sont pas juste des critiques "politiquement correctes", si vous voyez ce que je veux dire ?!

Bref, j'ai pas aimé, j'ai trouvé cela d'un ennui profond ...
A reprendre dans quelque temps ... Ou pas ;)!


Ma note : 2/5 ... Mais je suis toute prête à entendre vos arguments pour lui donner qques dixièmes de points en plus !                                 
 

 

vendredi 17 juin 2016

BAAD - Cédric Bannel
Robert Laffont - La Bête Noire
  
 
 
 
Quatrième de couverture :

BARBARIE
Des jolies petites filles, vêtues de tenues d’apparat, apprêtées pour des noces de sang.

ABOMINATION
Deux femmes, deux mères. À Kaboul, Nahid se bat pour empêcher le mariage de sa fille, dix ans, avec un riche Occidental. À Paris, les enfants de Nicole, ex-agent des services secrets, ont été enlevés. Pour les récupérer, elle doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d’une nouvelle drogue de synthèse.

AFFRONTEMENT
Il se croit protégé par ses réseaux et sa fortune, par l’impunité qui règne en Afghanistan. Mais il reste encore dans ce pays des policiers déterminés à rendre la justice, comme l’incorruptible chef de la brigade criminelle, le qomaandaan Kandar.

DÉFLAGRATION
Nicole et Nahid aiguisent leurs armes. Pour triompher, elles mentiront, tortureront et tueront. Car une mère aimante est une lionne qui peut se faire bourreau.

 
 
 
 
Cher Qommaandaan ,
Mon bien cher Oussama,

Je te salue, toi et les tiens.
Que ta famille soit prospère, qu'Allah le tout puissant veille sur toi ...
Tu permettras que je revienne à un prose plus «européenne», je ne manie pas assez bien les coutumes de politesse de ton pays !

Tu dois savoir que lorsque je m'adresse directement au héros d'un livre (parce que oui tu es un héros, un vrai !), c'est que ce livre a ce petit quelque chose en plus que les autres. Ce petit quelque chose qui fait que je dévore le livre, l'histoire, ... Ce petit quelque chose qui fait que le livre refermé, les personnages me manquent déjà. Surtout toi Oussama.

Je reviens d'un long voyage. Je ne vais pas employer le mot «beau», ce serait mentir. Quoique ... !
J'ai découvert un pays qui, si il était plus sûr, pourrait être ma prochaine destination de voyage. J'ai envie de le voir, de le sentir, de le goûter ... Tu en parles si bien. Il devait être si beau, avant ...

Bon, ça c'est le bon côté des choses. Mais il y a l'autre face ... Et on peut dire que l'ami Cédric, il en connaît un rayon sur ton pays et ses occupants ...
Ton pays ravagé, sale, pauvre, drogué, corrompu, puant, violé, gangrené jusqu'à la moelle, affamé, infesté de religieux fanatiques, de violeurs, d'hommes (!!) sans foi (même si ils prétendent le contraire!) ni lois, ... Et pourtant, on sent que tu l'aimes ton pays et que sous la croûte, on se doute qu'il y a autre chose que cette odeur pestilentielle et ce goût amer. Heureusement qu'il y a encore des hommes comme toi pour espérer et faire qu'un jour l'Afghanistan reprenne vie, la vraie vie.

Je ne vais pas (trop !) aborder le sujet des femmes, on sait tous les deux ce qu'il en est de leur «place» dans ton pays ... Sujet délicat et difficile à débattre entre toi et moi. Question de cultures. Je pense que nous pourrions en parler pendant des heures ! Ton opinion, bien que « moderne » et libérale, butte sur quelques «petits détails» non négligeables pour moi (mais je ne t'en veux pas!).

Et puis il y a toute cette histoire, où il est question de meurtres d'enfants, de drogue ... Cette enquête que tu mènes tant bien que mal (plutôt bien je trouve ;)!), tambour battant, tel un chevalier blanc au pays des pourris ! Ces enquêtes que l'on suit sans respirer presque, au fur et à mesure que les pages défilent.
Bon évidemment, on peut parfois se dire qu'il y a comme quelques grosses ficelles qui sont tirées par ci par là ... Mais franchement, on s'en fout ! On te suit sans un regard en arrière, et on trace la route pour sauver Badria. Mais aussi pour sauver Martin, Garance et Christopher, ne les oublions pas !

Tu es omniprésent dans cette histoire, tu en éclipserais presque tous les autres (d'ailleurs je me rends compte que je n'ai parlé que de toi jusqu'à présent, alors que ma chronique se termine. Cqfd !)
Les autres donc ... (merci à l'auteur pour son petit annuaire fort fort utile ;)!)
Ton équipe (j'avoue, cela aurait été plus simple pour moi si ils s'étaient appelés Charles, Ernest ou Gustave ... Mais cela aurait évidemment moins fait « local »!) si soudée autour de toi, de ton aura.
Nahid et Nicole, avec lesquelles je me pose la question de savoir jusqu'où une mère est prête à aller pour sauver ses enfants.
Et puis tous les autres, galerie de portraits haute en couleurs ...

C'est donc toi la «Star» de cette histoire ? Presque ! Parce que pour moi, ton pays te vole la vedette, en bien comme en mal !

Merci Oussama pour ce très bon moment de lecture, j'espère pouvoir te rencontrer un jour pour que tu puisses encore me raconter ton pays.

Ma note : 4.5/5
                                  

mercredi 15 juin 2016


UNE HEROINE AMERICAINE - Bénédicte Jourgeaud
Le Livre de Poche


                                                  

Quatrième de couverture :
 
Détroit, Etats-Unis, 1950. Brownie Wise, une femme au foyer américaine, en faisant prospérer les produits d'un certain Earl Tupper, la gamme Tupperware, change le quotidien des femmes.
Un demi-siècle plus tard, Amelia Earhart, une jeune étudiante française exilée outre-Atlantique, bouscule le microcosme universitaire par sa liberté d'esprit.
Brownie et Amelia, deux femmes extraordinaires, à deux époques différentes, que le destin va finir par réunir. Sauront-elles, ensemble, changer le monde chacune à leur façon sans sacrifier leur vie de femmes, d'amoureuses, et de mères ?



                                                

Plaisant ... Sans plus !

 
J'ai aimé :
 
- Comprendre pourquoi, comment et surtout d'où viennent ces si "merveilleux" Tupperware que toute bonne ménagère se doit d'avoir chez elle (air sarcastique of course ! Mais j'ai été vérifier ... J'en ai !! Merci belle-maman ;) !)
- Découvrir un destin de femme, celui de Brownie évidemment ...

J'ai moins aimé :

- Je voulais du léger, j'ai été servie ! Un peu trop même ...
- L'Histoire d'Amelia, à laquelle je n'ai pas réussi à m'attacher.
- Le fait d'avoir une héroïne qui porte le nom et le prénom d'une aviatrice célèbre sans qu'il y ait de rapport évident ... Cela tombe un peu comme un cheveu dans la soupe (ou comme un avion dans l'eau, mais on va encore dire que mon humour est une parfois un peu limite ;) !)- Le fait d'avoir une héroïne qui porte un nom de gâteau et qui vend des boîtes
pour les conserver !
- J'ai eu l'impression que ces deux histoires ont été écrites séparément et que au final, il fallait trouver qqchose pour les faire se "rejoindre" ...
- Ce n'est certainement qu'une impression, mais on dirait que le nombre de pages était imposé pour chaque histoire et que cela a été un peu juste pour "tout y mettre" (surtout ressenti cela pour celle d'Amelia).
 
Bref, une lecture qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable et marquant mais qui s'est malgré tout laissée lire ...
Avis aux amateurs du genre donc !
 
N.B : Me demande vraiment si ce genre de livre est fait pour moi !?
 
Ma note 2.75/5 (2.5 pour Amelia et 3 pour Brownie)

vendredi 10 juin 2016

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys
Gallimard Jeunesse - Scripto

Quatrième de couverture :
Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien.
Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire, et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre au froid, à la maladie, à l’humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu'’elle
 
 
 


Stéphane Hessel a dit : “Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux.”
Indignez-vous !

 La phrase dans son contexte : ": "Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler."

Que dire de plus ... ?

Ma note : 4/5

Livre addictif, qui vise et fait mouche par son style, auprès d'un public jeune (et moins jeune puisque je l'ai lu ;) !! Mais quelqu'un peut-il me dire à partir de quel âge, on ne fait plus partir d'un public jeune !?) .
Lecture très agréable, captivante, parfois dure (en même temps avec un tel sujet, on se doute bien qu'on est loin de "Martine part à la mer" !!) mais qui me donne envie de lire les autres livres de Ruta Sepetys

Sujet que j'avais déjà rencontré dans "Purge" de Sofi Oksnen (si vous voulez "continuer" votre lecture ...)
 
 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

mercredi 8 juin 2016

 
Au lieu-dit Noir-Etang de Thomas H. Cook 
Aux Editions Points
 
 
 
 
 
Quatrième de couverture :
Août 1926.
Chatham, Nouvelle-Angleterre, à quelques encablures du cap Cod: son église, son port de pêche et son école de garçons, fondée par Arthur Griswald, qui la dirige avec droiture et vertu. L'arrivée de la belle Mlle Channing, venue d'Afrique pour enseigner les arts plastiques à Chatham School, paraît anodine en soi, mais un an plus tard, dans cette petite ville paisible, il y aura eu plusieurs morts.
Henry, le fils adolescent de M Griswald, est vite fasciné par celle qui va lui enseigner le dessin et lui faire découvrir qu'il faut "vivre ses passions jusqu'au bout".
Du coup, l'idéal de vie digne et conventionnelle que prône son père lui semble être un carcan. Henry assiste, complice muet et narrateur peu fiable, à la naissance d'un amour tragique entre Mlle Channing et M Reed, le professeur de lettres qui vit au bord du Noir-Etang avec sa femme et sa fille.
Il voit en eux "deux figures romantiques, des versions modernes de Catherine et de Heathcliff ". Mais l'adultère est mal vu à l'époque, et après le drame qui entraine la chute de Chatham School, le lecteur ne peut que se demander, tout comme le procureur: "Que s'est-il réellement passé au Noir-Etang ce jour-là? "
 
 
 
 
 
Comment vous dire ...

Une histoire qui monte en puissance, lentement (très lentement !) mais surement (heureusement !) ...
Un livre que j'ai failli abandonné plusieurs fois ...

Un livre que j'ai finalement terminé et aimé ...
Un style plus que maitrisé ...
Une plume à tomber et un choix des mots à chaque coin de phrases ...
Une phrase à chaque fin de chapitre et de sous chapitre qui vous laisse songeur ...

Une histoire assez banale finalement ...
Une ambiance ...
Des espérances, des rêves, ...
Du noir ...
De la jalousie, de la rancœur, de l'amour, ...
Des lois, des convenances d'un autre âge et qui me feront encore et toujours bondir ...

Toujours se méfier de l'eau qui dort ...

Ma note : 3,5/5

vendredi 3 juin 2016

Point Lecture - Mai 2016

Avec de très belles lectures, une très très belle lecture et surtout beaucoup de beaux voyages ...
Cliquez sur la photo pour aller vers ma chronique ... Ne cherchez par pour Thomas Hardy, c'est pas la peine ;)
 
http://lesbl.blogspot.be/2016/05/le-fils-philipp-meyer-albin-michel.html
 
Un vrai coup au cœur ... à retardement ! Je m'explique ! Il m'a fallu presque deux semaines pour arriver au bout de ce pavé de plus de 700 pages ... J'ai eu un peu de mal à "entrer" dedans, à m'immerger dans ce voyage, dans cette famille. Et ce n'est qu'une fois refermé et après digestion de la bête que je me suis dit "waouh quel bouquin de ouf !" ... Prenez patience, prenez le temps si vous vous lancez dans l'aventure, il en vaut plus que la peine !  

                                          http://lesbl.blogspot.be/2016/05/la-mariee-etait-en-rouge-anilda.html

De très belles lectures ensuite ...

Avec la découverte de la plume de Thomas Hardy. Je ne sais pas si c'est par celui-là qu'il fallait commencer, mais j'ai aimé son style ... Je compte poursuivre ma découverte de l'ami Thomas avec "les yeux bleus". J'ai aussi Jude l'obscur dans ma PAL mais avec un titre pareil, il me fait un peu peur !

Et puis direction l'Albanie avec une mariée qui était en rouge. Immersion totale dans
l'inconnu ou plutôt l'insoupçonné.
 
 
                                            http://lesbl.blogspot.be/2016/05/grossir-le-ciel-franck-bouysse-la.html        http://lesbl.blogspot.be/2016/06/tout-ce-quon-ne-sest-jamais-dit-celeste.html

Deux thrillers pour finir ... Je ne sais d'ailleurs pas si il faut les nommer ainsi !

Le premier est catalogué polar rural mais il est tellement plus que ça ...
Il m'a fait plonger un paquet d'années en arrière ...

Pour ce qui est du premier livre de Céleste Ng, il me faisait très peur tellement les critiques l'encensaient ! Je me méfie toujours beaucoup de ces livres que tout le monde aime. En général, ils partent avec quelques points en moins !
Mais je n'ai pas été déçue ... Ce n'est pas un coup de cœur mais ce livre m'a fait beaucoup réfléchir et je ne m'y attendais pas ...

Voilà, j'ai finalement passé un très beau mois de lecture ... Et vous ?
Rendez-vous le mois prochain !

Psssst :...
alors oui, le livre "book Jar" du mois n'est pas là ! Je suis juste un peu plus lente que prévu, pour cause de rangement bibliothèquesque ! Faut que je vous montre d'ailleurs ;)!!


 

mercredi 1 juin 2016

Tout ce qu'on ne s'est jamais dit - Céleste Ng
Sonatine 
 
 
                                                        

Quatrième de couverture :
Lydia Lee, seize ans, est morte. Mais sa famille l'ignore encore… Élève modèle, ses parents ont placé en elle tous leurs espoirs. Sa mère, Marylin, femme au foyer, rêve que sa fille fasse les études de médecine qu'elle n'a pas pu accomplir. Son père, James, professeur d'université d'origine chinoise, a tant souffert de sa différence qu'il a hâte de la retrouver parfaitement intégrée sur le campus. Mais le corps de Lydia gît au fond d'un lac. Accident, meurtre ou suicide ? Lorsque l'adolescente est retrouvée, la famille Lee, en apparence si soudée, va devoir affronter ses secrets les mieux gardés.
Des secrets si longtemps enfouis qu'au fil du temps ils ont imperceptiblement éloigné ses membres, creusant des failles qui ne pourront sans doute jamais être comblées. Bien sûr, Tout ce qu'on ne s'est jamais dit distille un suspense d'une rare efficacité. Mais ce livre qu'on garde en soi très longtemps est bien plus que cela. Celeste Ng aborde la violence de la dynamique familiale, les difficultés de communication, le malaise adolescent, avec une intensité exceptionnelle qui évoque l'univers de Laura Kasischke.


 

                                                         
 
 
Ce billet n'est pas vraiment une chronique, il y en a assez qui circulent sur la blogosphère et ailleurs. C'est plutôt un ressenti ...

Tant de choses positives ont été dites sur ce livre ... Alors que dire de plus ?

Juste que l'on ne dit pas assez aux gens que l'on aime qu'on les aime, pour reprendre une phase type.

Je vais juste y ajouter une "anecdote" personnelle" à laquelle j'ai repensée en lisant ce livre. On pourrait croire qu'elle n'a rien à voir avec cette histoire, et pourtant ...
Lors de circonstances trop longues à expliquées ici, après avoir entendu divers voeux exprimés sur la vie future de mes enfants, à mon tour je devais leur exprimer tous mes souhaits de bonheurs à venir. Alors évidemment, on pense santé, amour, travail ... le B-A ba de la bonne fée.
Moi, je leur ai souhaité tout cela bien évidemment, mais je leur ai surtout souhaité d'avoir des rêves à n'en plus finir, de tout faire pour les réaliser et d'avoir la chance d'en réaliser au moins quelques uns ...

Lisez ce livre si vous aimez vos enfants ... et pour bien d'autres raisons encore.

Ma note : 4/5

mardi 31 mai 2016

BOOK HAUL Mai 2016
ou comment faire croire que l'on a été raisonnable !
 
 
Quoique ...
Sur les 17 livres de ce mois, un seul achat neuf et encore, en format poche !
7 livres d'occaz (des Gf moins chers qu'un format poche !), des cadeaux et des échanges pour le reste !
 
 
Bande son : Farnz Ferdinand - Take me out
Et comme d'hab, cliquez sur le titre pour avoir la quatrième de couverture sur Babelio.

Livres reçus ;)

- Le reste de leur vie de Jean-Paul Didierlaurent ... Merci Vendredi Lecture !
- La piscine-bibliothèque d'Alan Hollinghurst ... Merci toi ;)
- Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee
  et Home de Toni Morrison  ... Merci Le cercle des Bouquineuses compulsives     anonymes !


Livres échangés ... Dans ma commune, deux fois par an, il y a une bourse d'échange. Vous apportez des livres et vous repartez avec ceux que vous voulez ... J'y fait généralement de belles trouvailles !

- Canada de Richard Ford
- Le prince de la brume de Carlos Ruiz Zafon
- Madame Bovary de Flaubert
- La chambre des officiers de Marc Dugain
- La splendeur des Lansing d'Edith Warthon

Livre neuf

- Fleurs sauvages de Kimberley Freeman

Livres d'occaz

- Nous étions des géants de Yehuda Koren
- Le vide de Patrick Senecal
- Les innocents de Robert Pobi
- Tout ce qu'on ne s'est jamais dit de Céleste Ng
- il court, il court, le furet ... De M.J. Arlidge
- Extinction de Matthew Mather
- Un souffle
 une ombre de Christian Carayon


Alors ... Votre avis ?!! Sur les livres, pas sur mon addiction aux livres ;) !


Belles lectures les gens !