mercredi 30 mars 2016

Avant de t'oublier - Rowan Coleman
Editions Milady

 
                                             

Quatrième de couverture :
Votre âge. Votre adresse. Le visage de votre amant. Jusqu'’au nom de votre premier enfant. Que feriez-vous si tous ces souvenirs commençaient à s'’effacer ? Voilà la question qu’'on se pose en lisant ce roman inoubliable dont le sujet est justement « l'’édifice immense du souvenir ». Notre mémoire représente en effet notre identité ; oublier revient donc à disparaître, mourir à soi-même et aux autres, les perdre lentement. C’est à cette lente déliquescence de toutes choses que Claire est confrontée.
Lorsqu'’elle entame son journal, elle sait déjà que ce carnet, empli des souvenirs qu'’elle tente de sauver du naufrage, constituera bientôt tout ce qui restera d'’elle pour ses filles et son mari. Car Claire souffre d’'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer et doit faire face à une crise familiale majeure au moment même où tout lui échappe. Comment trouver les mots pour sa fille, renouer avec cet étranger qu’'est devenu son mari et faire la paix avec son passé avant que vienne l'’oubli ?


                                         


Je n'étais au top de ma forme quand j'ai acheté ce livre ! Et quand vous rentrez dans une librairie dans cet état, c'est un peu comme si vous rentriez dans un magasin de chocolat alors que vous avez un chagrin d'amour. Vous ressortez avec qqchose qui, au départ, doit vous faire du bien mais au final, ce ne sera pas le cas ;)
 
Je voulais qqchose de léger et de gai ... Bingo ! Je suis ressortie avec cette histoire de femme dans la quarantaine qui souffre de la maladie d'Alzheimer version précoce et dont la famille va avoir un peu de mal à s'y adapter.
 
Me suis pourtant laissée embarquer par cette histoire, ses rebondissements, ses personnages attachants et cette jolie fin ! Claire, cela pouvait être moi ...
 
Mais, parce qu'il y a donc un mais ! Durant ma lecture, certaines choses m'avaient un peu fait "tiquer", même si cela ne m'avait pas empêcher de verser une larme (plusieurs en fait !) !!
 
Alors après avoir laisser un peu de temps passer après cette lecture, certaines choses sont ressorties :
- Je ne suis évidemment pas une spécialiste de cette maladie mais pour moi, cette maladie est progressive et pas un coup je me souviens, un coup je me souviens pas !
- Claire se souvient à peine de l'amour qu'elle porte à son mari mais par contre pas de souci pour sa rencontre récente avec un autre homme !
- Certaines situations m'ont semblées vraiment "too much", un peu trop manière "film de l'après-midi made in USA"
 
Cela partait sans doute d'un bon sentiment de rendre cette histoire "légère" avec pourtant un sujet si difficile. Mais cela ne l'a pas fait avec moi.
Question de moment et de ressenti ...
 
#Bruxellesmabelle #tenirbon

mardi 22 mars 2016

Bruxelles - 22 mars 2016

 
 
En Belgique, nous ne sommes jamais loin de rien, ni de personne. C'est un peu comme si tout le monde se connaissait ...
Alors de Liège à Gand, d'Arlon à Ostende, de Charleroi à Anvers, de Bruxelles à Brussel :
‪#‎vousnaurezpasnotreliberté‬ ‪#‎Bruxellesmabelle
 
 
 
 

lundi 21 mars 2016

La part des flammes - Gaëlle Nohant
Le livre de poche


                            

 
Quatrième de couverture :
Mai 1897. Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse rue Jean-Goujon à la plus mondaine des ventes de charité. Les regards convergent vers le comptoir n° 4, tenu par la charismatique duchesse d’'Alençon.

Au mépris du qu'en-dira-t-on, la princesse de Bavière a accordé le privilège de l’'assister à Violaine de Raezal, ravissante veuve à la réputation sulfureuse, et à Constance d’'Estingel, qui vient de rompre brutalement ses fiançailles.

Dans un monde d'’une politesse exquise qui vous assassine sur l'’autel des convenances, la bonté de Sophie d'’Alençon leur permettra-t-elle d’'échapper au scandale ? Mues par un même désir de rédemption, ces trois rebelles verront leurs destins scellés lors de l'’incendie du Bazar de la Charité.

Enlèvement, duel, dévotion, La Part des flammes nous plonge dans le Paris de la fin du XIXe au cour d'’une histoire follement romanesque qui allie avec subtilité émotion et gravité.
 
 
 
 
 
En quelques mots succincts, il y a un peu plus de 100 ans, si une femme avait la chance de « bien naître » (entendez dans une famille riche et connue), il lui restait juste à se dégoter un bon mari et à plutôt être du style « sois belle mais tais-toi » !
Si elle était du côté des pauvres, ben fallait juste qu'elle ait la santé parce que à part ça, on lui demandait pas grand chose d'autre ... A part peut-être d'être un peu jolie, ça peut toujours servir ;)

En gros, valait mieux ne pas naître femme si on voulait avoir droit au chapitre ... Même si heureusement certaines ont réussi à tirer leur épingle du lot, d'une manière ou d'une autre. C'est de trois de ces femmes dont ce livre nous raconte l'histoire.

Décor planté !

Ce livre est une mine « d'informations » ! On en apprend beaucoup sur l 'époque ... Paris, la vie des riches et des moins riches, la cohabitation entre la république et les « derniers » aristocrates, ce fameux incendie ... Mais surtout sur la condition des femmes !
Alors là Mesdames, je sais qu'il reste encore beaucoup à faire mais tout de même !! Quand on pense qu'il y a, à peine un peu plus de 100 ans, si vous ne filiez pas droit, hop à l'asile psychiatrique. C'est vrai quoi, une femme qui dit ce qu'elle pense, ou tout simplement qui pense ... Trop dingue ! Bon, si vous étiez riche, connue et avec un mari très « en vue » vous aviez un peu plus droit à la ramener. Mais attention ! Fallait être ultra clean et n'avoir aucun secret ou sombre mystère qui pouvait faire de vous une femme perdue et donc non fréquentable.

Une très jolie lecture d'un roman historique, qui au final m'a semblé assez classique mais qui se laisse lire avec ravissement, même si le sujet et le destin de ces trois femmes n'est pas ce que l'on peut appeler une promenade de santé ! J'ai aimé la première partie, celle d'avant/pendant/après l'incendie, mais ai été moins persuadée par la suite des « aventures » de ces femmes.

APPEL A L'EQUIPE !!

Dans ce livre, il y a un certain Laszlo de Nérac, provincial de son état. Je suis persuadée d'avoir déjà lu une histoire avec un de Nérac ! Est-ce que ce nom dit quelque chose à quelqu'un ?! Vous seriez bien aimable de m'en faire part ;) !! Merci !


mercredi 16 mars 2016

CORROSION - Jon Bassoff
Editions Gallmeister

 
 
 


Quatrième de couverture :

Un vétéran d’Irak au visage mutilé tombe en panne au milieu de nulle part et se dirige droit vers le premier bar. Peu après, un homme entre avec une femme, puis la passe à tabac. L’ancien soldat défiguré s’interpose, et ils repartent ensemble, elle et lui. C’était son idée, à elle. Comme de confier ensuite au vétéran le montant de l’assurance-vie de son mari qui la bat. Ce qu’elle n’avait pas réalisé, c’était qu’à partir de là, elle était déjà morte.


CORROSION ou comment découvrir ce qu'est un vrai roman noir ...

Quand j'ai commencé Corrosion, je m 'étais obligée à ne pas trop lire de chroniques/critiques/avis dessus, histoire de ne pas me me focaliser sur tel ou tel aspect du livre.

Et en fait, on n'a pas tellement le choix avec cette lecture !
Ici tout est noir, sombre, dément ! Tout n'est que violence, folie, désolation, peur, laideur ... Et c'est ce qui évidemment, donne tout son sens à ce livre. Ici, rien ni personne n'est épargné.

Alors âme sensible, dépressif, fan de l'île aux enfants et autre « vagueur à l'âme » , passe ton chemin. Ce bouquin n'est pas pour toi. Sache qu'ici tu plonges dans la Folie des hommes. Celle avec un grand F. Celle qu'on ne soupçonne pas, nous pauvres péquenots qui pensons que dans tout être humain qui se respecte se cache une once d'humanité, même chez les plus déjantés. Mais justement, il y a bien peu de respect et d'humanité ici ...

Première partie : Vous découvrez Joseph, vétéran d'Irak et on imagine donc fort fort bien tout ce qui peut aller avec ce « statut » pas simple à vivre. Et puis vient le deuxième partie : Benton, fils aimant, mère malade et père à la masse. Et là, Joseph pourrait presque passer pour un enfant de chœur ... Presque ...
Je vous laisse découvrir la troisième partie, la quatrième étant une sorte d 'épilogue.
 
Je me suis surprise à accélérer mon rythme de lecture. J'avais besoin d'air. Je me disais sans doute que la bouffée d'oxygène allait arriver, la petite lueur d'espoir allait s'allumer ! Rassurez-vous, j'ai respiré un grand coup et ai continué ma lecture ... Elle n'est jamais arrivée cette minuscule petite bouffée d'air.
Et au final ?
 
Un bouquin qui porte terriblement bien son titre, Corrosion, ou comment l'âme peut se dégrader, se détruire petit à petit jusqu'à sa fin, sans retour.
Un bouquin qui rentre parfaitement dans sa catégorie. Roman Noir. Porté par un style littéraire qui lui va bien. Phrases courtes sans fioritures, dialogues non définis dans le texte ... Soit un texte linéaire, comme cette suite d'événements, de faits sordides ...
 
Une découverte d'un style que je connais peu, mais que j'ai aimé même si après cette lecture je vais peut-être me replonger dans Tchoupi à la ferme ou Martine à la mer, histoire de m'aérer un peu l'esprit ;)

dimanche 13 mars 2016

Calaveras - Laya Croves
Chiado Editeur

 
                                                       

Quatrième de couverture :
Calaveras, en tout onze histoires, puisées auprès des indigènes locaux. Toutes vraies, ou considérées comme telles par ceux qui les lui ont transmises. Certaines le sont réellement, ayant été révélées par la presse nationale mexicaine ou américaine. D'autres véhiculées comme faisant partie du folklore et des légendes du Sud du Mexique. Onze histoires où se mêlent les thèmes de la mort, du narcotrafic, de la condition indigène et de la religion, le tout saupoudré d'une écriture légère et souvent teintée d'humour. Plusieurs émotions étreindront le lecteur, de l'attendrissement à la révolte parfois, du sourire aux larmes également. Plus que tout, ces histoires sont un voyage immobile dans un Mexique authentique et généreux, burlesque et décalé, triste et joyeux à la fois, loin des clichés actuels trop souvent véhiculés.
 
 
 
Voilà une lecture qui invite au voyage, ce livre étant un petit rayon de soleil à lire.
Un livre rempli de couleurs, d'odeurs, d'humour, de tendresse mais aussi de croyances, de réalités à vivre (pas toujours très belles d'ailleurs).
Voici donc Calaveras de Laya Croves. Un recueil de 11 petites nouvelles en ligne directe du Mexique.
Le dépaysement est total ! Déjà rien que la couverture est une invitation au voyage ...
Quand les Editions Chiado, que je remercie, m'ont proposé ce livre j'ai dit oui tout de suite. Je suis assez partante pour ce genre de livres, ceux qui nous plongent en immersion totale dans la vraie vie d'un pays, dans ses coutumes , son histoire ... Loin du tourisme de masse et autres « déjà vu ».
Je n'ai vraiment pas été déçue du voyage !
Pour vous mettre dans l'ambiance, je me suis souvent imaginée un ancien racontant ces histoires lors d'une réunion de famille, tous rassemblés autour de lui, suspendus à ces lèvres ... Avec de grands éclats de rire ou des airs ébahis lors de la chute de l'histoire !

Après avoir lu ces histoires,

- vous saurez que les Mexicains ne sont pas vraiment « fan » des gringos comme nous ! On leur amènent des pesos, et voilà tout notre charme !

- vous saurez aussi que tout bon Mexicain qui se respecte nous en veut encore un chouia d'avoir viré leur religion pour lui imposer la nôtre !

- vous saurez que le mexicain est pauvre mais que apparemment cela ne le gêne pas trop (tout est relatif évidemment!!). Il rêve bien d'avoir un peu plus d'argent mais juste pour pouvoir améliorer son petit confort. Un lit ... Le rêve ultime !

- vous aurez faim et une envie furieuse de manger mexicain  (ce qui, je vous l'accorde, ne se trouve pas à tous les coins de rue !) Et avec les quelques mots glanés dans ce livre, vous serez même capable de passer commande ! *
 
- vous saurez que le mexicain a soit beaucoup d'humour, est soit très fataliste ... ! Envers lui-même et envers des situations qui ne prêtent pas toujours à sourire pourtant.

- vous aurez que le mexicain trouve finalement assez normal de côtoyer le narco trafiquant, le policier/politicien corrompu et qu'il s'en accommode quand/comme il le peut.

- vous saurez que « notre » Halloween (je n'aime pas Halloween!) mis à notre sauce locale paraît encore plus ridicule quand on en sait un peu plus sur le rapport de mexicain face à la mort et aux défunts !

Et vous apprendrez bien d'autres choses qui vous donneront envie d'aller voir là-bas ce qu'il s'y passe ...
Un petit livre donc, mais bourré de ces petites choses qui en ont fait une très belle lecture ...

P.S * : si cela tente quelqu’un, j'ai une recette de Chili à tomber (même si, oui je sais, le Chili est texan et pas mexicain ;) !!)

vendredi 11 mars 2016

La Villa - Peter Nichols

Aux Editions Nil - Traduit par Sarah Tardy
 
 


Après s'être soigneusement évités pendant cinquante ans, deux octogénaires, Lulu Davenport et Gerald Rutledge, se croisent au marché de Cala Marsopa, une petite ville de Majorque. Une rencontre explosive et... fatale. Autrefois, ils étaient pourtant fous amoureux l'un de l'autre. C'était en 1948. L'année de leur mariage et de leur divorce. Que leur est-il arrivé depuis qui justifie une telle hostilité ?
À rebours de la chronologie, Peter Nichols déroule l'histoire de leur vie passée sous le soleil de la Méditerranée jusqu'à l'événement qui a bouleversé le cours de leur existence – un demi-siècle de désirs insatisfaits et de douloureux malentendus dans un décor caniculaire. On y rencontre la communauté joyeuse et dépravée de la villa Los Roques, petit hôtel tenu par l'envoûtante Lulu, autour de laquelle gravitent producteurs de cinéma, escrocs plus ou moins repentis et autres promoteurs immobiliers. Et on dénoue une autre histoire d'amour contrariée, celle des enfants de Lulu et Gerald. Parce qu'un simple quiproquo peut avoir des répercussions tragiques...




                                           
 
 
Comment vous dire ...

Tentée par le quatrième de couverture, je m'attendais à une grande saga avec des secrets, des rebondissements, ... le tout à la sauce Majorquaine. Bref du sea, sex and sun !
Et donc, me voilà embarquée pour presque 500 pages ...
Il vaut mieux vous le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment aimé ! Je n'ai pas détesté mais on ne peut pas dire que cela a été la folle ambiance !

Il y a donc le grand secret ! Pourquoi Lulu et Gerald de sont-ils mariés pour se séparer quelques jours plus tard ...
On vous agite la carotte en début de livre mais pas moyen de l'attraper avant la toute fin ! En même temps, vu que je n'ai pas du tout accroché avec Lulu, cela ne m'a pas vraiment manqué ! On commence le livre en 2005 pour un bond en arrière de quelques années à chaque nouvelle partie du livre, pour arriver au dénouement. La boucle est bouclée.

Mais le livre ne parle pas que de ce fameux secret ! Loin de là même, il en presque « accessoire » !
Le livre est un imbroglio de personnages qu'il est parfois difficile à identifier ou à suivre ... Le fait du « retour en arrière » n'aidant pas du tout.

Dans les rôles principaux ...
Nous avons donc Lulu. Très difficile à cerner, on ne sait au final pas grand chose d'elle. Je n'ai pas aimé Lulu, trop froide à mon goût, trop « impersonnelle ».
Son fils, Luc. On le suit de la cinquantaine à tout bébé ... Un peu fade à mon goût !
Gerald, alors lui je l'aime ... Lui et sa vie. Il voyage, il navigue, il aime, il écrit, il cultive son jardin, ses oliviers, il est heureux, malheureux, etc ... Là, on a tous les ingrédients d'un personnage attachant !
Sa fille, Aegina. Femme/fille de caractère qui met un peu de vie dans ce bouquin.

En fait, ce livre est plus l'histoire de Luc et Aegina, dans le style « je t'aime, moi non plus » !

Et puis il y a tous ces personnages secondaires, les « clients » de l'hôtel, les (vieux) habitués, les amis, les amants, les « premier mari », les « seconde femme », ... et j'ai eu l'impression qu'ils étaient juste là pour meubler le livre sans vraiment en savoir assez sur eux.

Il y a aussi deux petits chose qui m'ont fait « tiquer » ... Je ne suis pas ce qu'on peut appeler qqun de coincée ou de prude ;) mais je ne vois pas ce que pouvaient apporter certaines scènes de sexe. Peut-être pour nous faire ressentir l'ambiance de l'île ? Et à certains moments (très peu) , nous avons droit à un « language » pas piqué des hannetons ! J'avais été prévenue en lisant je ne sais plus quelle critique mais je me suis dit « ha oui quand même ! » Là non plus, je n'en n'ai pas vu l'intérêt !

Bref, je lui donne 2,5/5 pour Gerald et sa vie à Majorque. Je lui donne la moyenne parce que je dois bien avouer que cela m'a donné envie de découvrir cette île (mais pas sous l'angle « tourisme de masse » of course!). Mais pour le reste ... Déçue !

Ce roman m'a été proposé par Babelio que je remercie ainsi que les Editions Nil.

jeudi 10 mars 2016

Play List du moment ...

                     




J'ai vu et écouter cette idée de post sur le blog du Petit Pingouin vert. Et j'ai adoré cette idée !

Alors parce que une journée sans musique c'est comme une journée sans lire ...

Alice on the roof - easy come easy go

Les innocents - J'ai couru

Puggy - Lonely Town

Hyphen Hyphen - Just need your love

Oscar and the wolf (feat Tsar B.) - Back to black

Imagine Dragons - Radioactive

Foo Fighters (enfin presque ;) !) - Learn to fly
Je ne sais pas si vous connaissez cette "cover" mais à chaque fois elle me fait un effet dingue ...

Belle journée ...
 
 
 
 





mercredi 2 mars 2016


 
Lectures Février 2016 ...
Les astérisques renvoient aux chroniques

 
 
Pas loin du "coup de cœur" avec "BIG BROTHER*" de Shriver et" BIRD BOX" de Malerman !
Pour le Shriver, je pense que son "il faut qu'on parle de Kevin" est indétrônable pour moi (mais celui-ci à l'air de me poursuivre peu à peu aussi) et c'est la fin "emballé c'est pesé" de Bird Box qui m'a un peu cassé le coup ! Par contre, j'ai beaucoup aimé ce genre de lecture et je compte continuer à le découvrir !

 

De belles découvertes avec l'écriture de Bernard Tirtiaux et son "NOEL EN DECEMBRE*" et un début de saga familiale prometteur avec le EDITH* d'Antonia Medeiros ...


DEUX* a commencé mollement pour finir en apothéose ... Un très bon moment de lecture au final, tout en finesse psychologique !

 

Par contre légère déception avec "REBECCA*" et avec "ET JE DANSE AUSSI". J'avais certainement entendu trop de critiques dithyrambiques pour ce dernier (et pour le premier aussi d'ailleurs !). La magie des romans épistolaires dont je deviens de plus en plus fan, n'a pas opéré ici, avec moi.

Un beau mois de lecture mais me réjouis de ressentir le grand frisson du coup de cœur !

mardi 1 mars 2016


 

Les Crèvecoeur, Edith - Antonia Medeiros
 
Editions de La Bourdonnaye



Quatrième de couverture :
Germain Crèvecœur, l’un des plus grands créateurs de chaussures pour femmes du xxe siècle, vient d’être retrouvé pendu. L’artiste adulé, mais pourtant tristement solitaire, lègue tous ses biens à son fils caché, Raphaël. Ces richesses comprennent une maison étrange aux murs couverts de souliers féminins et des lettres dans lesquelles le défunt dévoile le roman de sa vie ainsi que ses plus terribles secrets…
Tout commence en 1915, avec Édith, femme magnifique et forte, mariée malgré elle à Romain et secrètement amoureuse d’Hektor. Le premier est un cordonnier fétichiste et dangereux, le second un soldat allemand de la Grande Guerre, ennemi de la patrie. Mais l’amour, apatride, se joue des frontières comme des convenances.

Entre passions et intrigues familiales, la saga des Crèvecœur est un hymne à la beauté féminine autant qu’un voyage dans le cœur meurtri d’un homme à la sensibilité unique, qui pensait soigner son âme au fond d’une bottine pour dame.



                     

Ce bouquin, premier tome d'une saga familiale est ce que l'on peu appeler, une mise en bouche ... Avec 187 pages, on reste évidemment un peu sur sa faim/fin mais ce n'est que le premier tome et donc ...!

Puisque nous en sommes à la mise bouche, voici le thème du menu :
saga familiale dans le monde des chaussures ... Tout un programme !

Et nous voici avec en entrée, Edith ...
Mais cela pourrait tout aussi bien s'appeler Raphaël (petit fils d'Edith) , Germain (fils d'Edith et peut-être le père de Raphaël) ou encore Romain (mari d'Edith et père de Germain ... Ou pas!) !
Vous voulez un petit dessin ou vous suivez !? ;)
On alterne donc entre les chapitres qui concernent les différents membres de cette famille durant le 20ème siècle.

Raphaël, orphelin de père, qui dans les années 70 se voit inviter à l'enterrement d'un homme qui se dit son père, héritage à la clé : Germain Crèvecoeur. Un héritage oui, mais qui va devoir se mériter ! Nous allons assister à une sorte de jeu de piste où Raphaël va chercher à en découvrir un peu plus sur cet homme très énigmatique, qui se dit son père, Germain Crèvecoeur ; mais aussi sur ce fameux héritage familial.

Au départ, j'ai eu un peu de mal avec Raphaël. Déjà, difficile pour moi de le situer dans le temps (au final, nous sommes dans les années 70 mais je pense l'avoir appris dans une autre chronique. On a aussi un peu de mal à le cerner. Il semble assez « mou » et juste intéressé par la course à pieds. Mais au fur et à mesure des chapitres, il se révèle et on aime le suivre dans « à la découverte de mon père » !
Me réjouis d'en savoir un peu plus sur lui (et son héritage!) dans le tome suivant, car au final, tout cela reste assez énigmatique ...

Les autres chapitres nous font découvrir début XXème, Edith Gervais, ses parents – cordonniers à Bayeux - et Romain Crèvecoeur, malfaisant de son état.

Edith, jeune fille à la traîne question mariage et que ses parents sont contents de pouvoir marier avec un le « gendre idéal », Romain. Coordonnier qui a vu du pays et qui tombe à pic pour reprendre l'affaire familiale et Edith par la même occasion ! Assez effacée au départ, quoique ... Elle va découvrir les joies du mariage arrangé, de la guerre, de la condition des femmes à cette époque, ... Et se révélée finalement moins « effacée » que prévu. Me réjouis ici aussi de voir ce qu'Edith va faire de la suite de sa vie, on dirait bien qu'elle va prendre son destin en main !

Pour ce qui est de Romain, en voilà un qui m'a semblé un peu « trop » ! Il rempli son rôle du « méchant » à la perfection mais parfois un peu trop je trouve ! Mauvais, manipulateur, ambitieux, fourbe, violent ... Pas besoin de vous en brosser un portrait détaillé, on peut aisément imaginer le genre de personnage ! Le deuxième tome porte son nom et me réjouis ici aussi de découvrir ses dernières manigances !

Une très jolie plume que celle d'Antonia Medeiros. Fluide, plaisante et poétique même.
Malgré les petites difficultés de « repères temporels » au début avec Raphaël, j'ai assez vite plongé dans les secrets de cette famille ou du moins avec ce que premier tome veut bien nous en livrer ! Et évidemment, une fois le livre refermé on a une seule envie ... Ouvrir le deuxième tome !
Comme vous avez pu vous en rendre compte, j'ai préféré la partie consacrée à Edith (solidarité féminine oblige!) mais je pense que Raphaël se fait plus discret pour mieux se révéler ensuite ... Romain doit certainement être égal à lui-même par la suite, un mélange de JR, Cruella d'enfer et du Joker ! Pour ce qui est de Germain, le livre commence avec sa mort et se termine à sa naissance, toutes les deux dans des « circonstances » pas banales. Sa vie ne le sera certainement pas non plus !

Belles Lectures les gens !

Et puisque nous sommes en période « remise de prix », merci à Antonia Medeiros, aux Editions de La Bourdonnaye et à Babelio de m'avoir fait gagner ce livre , et au blog « La biblio de Gaby » de m'avoir aussi fait gagner ce livre (une seconde fois donc!) ainsi que le deuxième tome, Romain.